Eric Ballance descend d’une famille de constructeurs. À 8 ans, il posait déjà du parquet et dit avoir « grandi avec de la sciure de bois dans son ADN ». Il avait décidé de rejoindre son père pour créer des présentoirs de convention et des boutiques pop-up en containers, une entreprise florissante jusqu’à ce que la pandémie commence au début de 2020, ce qui l’a poussé à trouver une autre façon de transformer les containers… C’est en septembre 2020 qu’il lance Ballance Container Homes.
« Lorsque la pandémie de COVID-19 a commencé à se répandre, cela a nui au secteur de l’événementiel et nous a fait basculer », a déclaré M. Ballance, qui a la quarantaine aujourd’hui. « J’ai dû revoir notre activité et réfléchir rapidement à la manière de rendre notre activité durable ».
Lorsque les écoles ont fermé au début de l’année dernière et que de nombreux emplois ont été convertis au télétravail, il a réalisé, en regardant les gens transformer leur chambre à coucher en salle de sport et leur cuisine en salle de classe, qu’il y avait un moyen de combiner ses compétences et son expérience avec les exigences du nouveau style de vie à la maison. Sa nouvelle entreprise, Ballance Container Homes, basée à Mississauga au Canada, en est le résultat. Elle crée des maisons de jardin appelées « bunkies », ou des dépendances, et des extensions à partir de containers maritimes, offrant aux propriétaires l’espace supplémentaire dont ils ont besoin.
« Je voulais créer quelque chose de durable, car les gens ne peuvent pas travailler éternellement sur leur table de cuisine, mais tout le monde ne peut pas non plus se permettre de faire ses valises et d’acheter une nouvelle maison avec plus d’espace ». Son but est de proposer des extensions abordables et durables en containers.
Les affaires se portent bien depuis le lancement de l’entreprise en septembre 2020. Une récente apparition au Cottage Life Show virtuel a entraîné une série de commandes pour les containers modifiés, qui peuvent être personnalisés, isolés et équipés de toilettes ou d’une cuisine.
Morgan Matthews, 43 ans, un designer industriel de Port Credit (Canada), a commandé un bunkie pour le transformer en bureau à domicile. Comme il conçoit des articles cadeaux et des produits spécialisés pour gagner sa vie, il a besoin d’un espace qui puisse accueillir les échantillons de ses produits. Matthews a décidé qu’un bunkie était la solution parfaite pour éviter l’encombrement de la maison familiale.
« Lorsque la pandémie prendra fin, je pourrai utiliser l’espace pour d’autres choses : un atelier, une cabane ou une extension du garage », a déclaré Matthews. « Pour l’instant, il peut devenir une salle d’exposition portable, mais c’est la polyvalence qui m’a vraiment plu ».
Il a acheté le modèle le plus basique, le B-106, qui, avec ses 10 m² (et son prix de 20 500€), est autorisé dans la plupart des municipalités sans avoir besoin de permis de construire. Son modèle qui sera personnalisé, revêtu des mêmes bois que ceux utilisés dans sa maison et équipé de planchers.