Une start-up américaine, ADDASPACE, lance son projet de dépendances écologiques en containers pour aider les travailleurs à créer une séparation avec leur maison, sans avoir besoin de conduire pour s’y rendre. Cela vous rappelle quelque chose ? Nous aussi avec le projet de Supercargo !
La pandémie de Covid-19 a obligé les gens à passer plus de temps à l’intérieur de leur maison. En effet, avec le télétravail, l’école et les cours à distance… il est parfois compliqué de couper et avoir une véritable césure à la fin de la journée pour pouvoir se reposer. Pour certains, c’est toute la journée qui est considérée comme peu voire pas productive en raison des conditions difficiles avec les enfants à canaliser ou encore les chats qui passent devant l’écran en pleine réunion. Bref, cette nouvelle tendance a rendu la maison commune, autrefois vide pendant une bonne partie de la journée, beaucoup plus chaotique.
L’idée d’ADDASPACE est née autour d’une tasse de café en mars, au moment même où la pandémie renvoyait les gens chez eux pour empêcher la propagation du virus. Andrew Naperotic et son équipe ont monté l’entreprise en huit mois seulement. Maintenant, ils sont prêts à commencer les constructions. ADDASPACE propose actuellement deux unités différentes : 15m² et 30m². Chaque unité peut intégrer une salle de bain et une kitchenette. Alors que le concept initial prévoyait des chambres et des bureaux supplémentaires, Naperotic affirme que l’entreprise est très flexible et offre un large éventail d’options. Les possibilités comprennent des studios de yoga, des salles de sport, des bars de garage, des salles de séjour et des poolhouses.
Alors que le processus normal de transformation d’un garage en une pièce séparée, par exemple, peut coûter plus de 100 000 dollars et prendre jusqu’à neuf mois, selon M. Naperotic, ADDASPACE peut construire chaque unité en quatre à six semaines seulement, pour un prix allant de 29 000 à 70 000 dollars.
De plus, ADDASPACE, qui travaille à partir d’une installation à Bristol, construit les structures à partir de containers maritimes. La société préfabrique et isole les unités avant de les livrer au client. Ensuite, au lieu de poser des fondations en béton pour fixer le container, ADDASPACE le martèle dans le sol en utilisant des pylônes métalliques pouvant supporter une structure beaucoup plus grande que la taille actuelle des unités. Naperotic a déclaré qu’une fois boulonnés, les containers sont à l’épreuve des ouragans.
Non seulement ce procédé est respectueux de l’environnement, mais il permet également de déplacer les logements si une personne déménage et veut emporter l’unité avec elle ou la vendre. M. Naperotic a ajouté que l’objectif est de rendre ces unités clés en main, de sorte qu’une fois livrées au client, elles sont prêtes à être utilisées.
Les nouvelles unités soulèvent des questions de zonage, qui varient d’une ville à l’autre. Par exemple, à Bristol, les unités peuvent être construites sans l’approbation préalable du conseil de zonage local, mais à East Providence, les unités doivent être approuvées, a déclaré M. Naperotic. ADDASPACE est actuellement en train d’entamer des dialogues avec différentes municipalités. Son but est de chercher à obtenir une modification générale du zonage pour les unités d’ADDASPACE pour les communautés où il y a une demande suffisante.
Actuellement, l’équipe est en train de construire la première unité ADDASPACE à Bristol. L’objectif est de commencer à augmenter la production et d’achever 50 à 100 unités en Nouvelle-Angleterre dans les six à douze prochains mois. L’année prochaine, Naperotic espère mettre en place plus de fonctionnalités sur le site web de la start-up afin que les gens puissent personnaliser et regarder les différentes options qu’ils peuvent incorporer dans leurs conceptions.
Bien que l’idée d’ADDASPACE soit née de la pandémie, Naperotic pense que la tendance à intégrer des fonctionnalités supplémentaires dans la maison moderne ne va pas s’arrêter là. « Il ne s’agit pas seulement de la pandémie », a-t-il déclaré. « C’est notre existence qui va changer, aujourd’hui et à l’avenir. Le travail et l’éducation à domicile sont donc là pour rester, que ce soit à 100 % ou une partie de la semaine ».