Vivant à la maison de retraite Westerleigh PARC à West Vancouver, Jack Hollands, âgé de 89 ans, est connu pour être « un sacré personnage » par ses collègues résidents et son personnel. Tout en s’occupant de l’endroit qu’il a appelé sa maison pendant deux ans, certains des meilleurs moments de sa semaine sont les visites qu’il reçoit de ses deux fils qui vivent à proximité. Mais ces visites ont été suspendues à la mi-mars suite à la pandémie mondiale où des restrictions de visites ont été mises en place des restrictions. Des solutions alternatives ont donc été mises en place comme les appels en visio sur des applications comme Zoom qui a permis au pensionnaire de rester en contact avec ses fils.
Cependant, pour certains pensionnaires complètement réfractaires aux nouvelles technologies, il était nécessaire de trouver une autre solution pour leur permettre de voir physiquement leur propre. La chaîne de maison de retraite a donc imaginé pour ces 5 établissements dont celui de Jack Hollands, un centre de rencontre familiale sécurisé. Pour ce faire, des containers maritimes ont été recyclés, aménagés et posés dans chacune des maisons de retraite. Ainsi chaque résident pouvait recevoir jusqu’à deux membres de sa famille à la fois en respectant toutes les consignes de sécurité face à la pandémie. Une barrière en plexiglas a été d’ailleurs installée afin de séparer le container en deux parties. Les résidents entrent par une rampe d’accès à l’une des extrémités tandis que les visiteurs accèdent à l’autre côté par leur propre entrée. Entre les réunions, un employé de l’établissement vient désinfecter entièrement les chaises, le plexiglas et les autres zones de contact pouvant avoir été infectées.
Jack Hollands a d’ailleurs été l’un des premiers à tester ce container aménagé pour rencontrer l’un de son fils et sa petite-fille. « Je pensais que cela allait faire la prison parfaite, mais à ma grande surprise, c’est vraiment bien et la plupart des gens à qui j’ai parlé et qui ont utilisé l’unité, ont été très surpris. C’est une merveilleuse idée ».
« Nous sommes heureux d’avoir été les pionniers de cette idée et c’est un concept qui pourrait bien être imité par d’autres résidences pour personnes âgées », a déclaré le président du PARC, Tony Baena, dans un communiqué. « Avec l’absence de vaccin contre le COVID-19 à l’horizon, et nos résidents faisant partie de la tranche d’âge la plus à risque, il est devenu évident que les visites normales à l’intérieur de nos résidences ne pouvaient pas reprendre de sitôt.